Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Les sorties d'Anaïs

Les sorties d'Anaïs
Publicité
Les sorties d'Anaïs
28 février 2011

Socalled

Publicité
Publicité
26 novembre 2010

SPANG !

Ma coloc fait partie d'un groupe de soundpainting. Je suis donc allée voir une de leurs performances, connaissant le principe mais ne voyant pas très bien comment cela se déroulait concrètement. Je vous livre donc toutes ces informations afin de vous en donner un aperçu.

SPANG! est un organe polymorphe composé de danseurs, de chanteurs et de comédiens. Chacun possède une personnalité singulière mais tous souffrent de schizophrénie chronique... Et ils sont propulsés d'une discipline à l'autre grâce à un langage des signes étrange: le Soundpainting.

Vous l'aurez compris : SPANG !, c'est donc avant tout du SoundPainting.


C'est-à-dire ?

Le soundpainting est un langage de composition en temps réel riche de plus de 1000 signes, créé par Walter Thompson dans les années 1980 pour les musiciens, les danseurs, les acteurs, les techniciens des lumières et du son, bref, tous les artistes dont l'art peut être improvisé.

Le chef d'orchestre/compositeur s'adresse aux artistes par divers signes signifiant des actions. Il peut ainsi former avec son corps des phrases très complexes. Il n'y a pas réellement de genre musical, la plupart du temps le soundpainting n'a pas de tonalité.

Véritable langue maternelle du SPANG!, il lui permet de proposer des formes à la croisée des arts, toujours nouvelles, réactives et saisissant la poésie de l'Instant.

Voici un extrait d'une improvisation de soundpainting, avec pour chef d'orchestre Walter Thompson lui-même :

24 novembre 2010

L'opéra du dragon

  • une pièce de Heiner Müller, mise en scène par Johanny Bert

Vue au théâtre des Célestins, cette pièce est avant tout la mise en scène de marionnettes. Quatre comédiens : une conteuse et 3 manipulant les marionnettes + un musicien.

Un ensemble prenant, des lumières sombres, et une histoire d'amour chevaleresque.
Le combat d'une dictature, celle imposée par le dragon, à qui l'on donne en mariage une jeune fille pour le remercier d'avoir éloigné les maladies du village.
Une mort certaine, celle de la promise, a priori dévorée par le dragon quelques jours après l'union.    
Et un preux chevalier, que la dictaturen'effraie pas mais à qui les moyens de combattre font cruellement défaut.

Conte ancien ou moderne ? Notre actualité est-elle vraiment si éloignée de cette narration ?!...

"Il était une fois, à variable époque, un peuple qui s'était placé de lui-même sous l'empire du dragon par crainte du choléra. En contrepartie, le monstre griffu réclame chaque année son tribut de chair fraîche que les citoyens livrent sans frémir. Sauf que Lancelot le héros en mal d'action flamboyante ne supporte pas de voir les yeux d'Elsa promis à la pitance du dragon... Sous l'apparente naïveté de la fable comique, affleure le thème, müllerien par excellence, du pouvoir et de l'asservissement."

20 novembre 2010

Biennale du design

La Biennale du design de Saint-Étienne a débuté le 20 novembre.

Et comme tous les 2 ans (ben oui, ça veut dire ça, "biennale"), les différents sites proposent quantité d'objets technologiques, modernes, esthétiques, écologiques, biologiques....Leur point commun ? Celui d'être NOVATEUR.

Un peu, beaucoup,...à la folie : les designers font preuve d'originalité sur des thèmes qui nous touchent plus ou moins, de près ou de loin. Divisée en plusieurs parties et présentée sur au moins 5 lieux, la biennale met à l'honneur un important nombre de concept innovant. En une journée, je n'ai pas eu le temps de tout voir. Heureusement, elle dure jusqu'au 5 décembre. Peut-être aurai-je l'occasion d'y retourner ?!

Les principaux thèmes qui m'ont marqués :

  • "L'entreprise". Lieu de travail. De production. De réflexion. Mais aussi...
  • "Demain c'est aujourd'hui #3". Quand le progrès de la technologie permet d'inventer dans le monde entier les produits de demain. Transports, musique, hygiène, architecture,...Tout y passe, et c'est tour à tour fascinant, effrayant, incroyable, futile, intelligent...Dans tous les cas, on s'interroge, on se projette. Demain, c'est aujourd'hui que ça se construit.

Je vous propose d'aller voir plus en détails le site de la biennale 2010 : Biennale du design 2010

1 novembre 2010

Le Corbusier

Bienvenue au couvent Sainte-Marie de La Tourette !

Construit par Le Corbusier entre 1953 et 1960, le couvent a été élaboré en suivant les préceptes de l’ordre des Dominicains. Édifice de béton sur pilotis, il semble suspendu entre ciel et terre. Le Corbusier déclara : « Ce couvent de rude béton est une œuvre d’amour. Il ne se parle pas. C’est de l’intérieur qu’il se vit. C’est à l’intérieur que se passe l’essentiel ». 

Cette œuvre de Le Corbusier est considérée comme la seconde œuvre contemporaine la plus importante du XXe siècle, après le Centre Pompidou de Piano et Rogers. Le couvent a d’ailleurs été classé monument historique en 1979.

les photos ici !

   IMG_1199


Publicité
Publicité
20 octobre 2010

Veronika décide de mourir, Paulo Coelho

Un travail, des amis, des hommes, une bonne santé, Veronika a tout, et pourtant, elle décide de mourir le 21 novembre 1997. Raté, son suicide la conduit dans un asile psychiatrique.
Au fil des rencontres, au fil des jours, elle entame une réflexion sur la vie et sur la folie.

Dès les premières pages, Paul Coelho pose cette question : "Qu'est-ce qu'un fou ?"
L'histoire de cette jeune fille est l'occasion pour Paulo Coelho de tenter de répondre à cette unique interrogation.

Et malgré notre certitude d'être "normal", malgré notre envie de l'être, Paulo Coelho nous fait comprendre que la folie est partout, même en nous...et que la plus grande folie, c'est de "s'obliger à vivre comme tout le monde".

En conclusion, "Soyez fous, mais comportez-vous comme des êtres normaux" ! et lisez ce court roman :)

17 octobre 2010

Kafka sur le rivage

Au départ, une prédiction. Et puis tout s'enchaîne : voyages, rencontres, meurtres, pluies de sangsues...
Haruki Murakami nous entraîne dans un monde où le réel se teinte de magie, au coeur d'un Japon moderne.
2 personnages, 2 hommes, dont les destins s'entremêlent malgré eux.

"Kafka sur le rivage" est le premier livre que je lis de H.Murakami. Le pavé de 630 pages fait un peu peur au départ, mais dès les premières lignes, on ne peut plus le lâcher !
Suspense, intrigue, réflexions...tout y est. La vie, la mort, l'amour, et une idée principale : on ne peut échapper à son destin.

Je vous conseille vivement cet auteur ! J'ai commencé "Chroniques de l'oiseau à ressort", la question du destin y est toujours aussi présente, sur fond d'événements totalement surréalistes qui donnent à l'histoire un côté onirique, fantasmagorique merveilleux.

16 octobre 2010

Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu

Comme vous pouvez vous en douter, je suis donc allée voir le dernier film de Woody Allen.

Bon...euh...c'est un film. Qui n'a ni début ni fin, qui ne parle de rien. En fait, je suis ressortie de la salle avec l'impression de ne pas avoir vu de film. On ne comprend pas bien le sens, le but de tout ça. Cela ne pose pas de questions, on ne rit pas vraiment, on ne pleure pas non plus...les émotions ne sont donc pas l'objectif du film, pas plus que l'interrogation.

Mais quoi ? Si vous avez la réponse, merci de m'en faire part.

A part ça, rien à dire. On ne s'ennuie pas non plus.

8 octobre 2010

James Nachtwey à la BML

Dans le cadre du festival "Lyon Septembre de la photographie 2010", je suis allée voir l'expo photos de James Nachtwey à la bibliothèque municipale de Lyon (Part Dieu).

Né en 1948, ce photographe photojournaliste américain est considéré comme l'un des plus grands photographes de guerre de notre époque.
L'exposition donnait à voir des photos de guerre, de famine dans différents pays : Afghanistan, Irak, Rwanda, Afrique du Sud...En noir et blanc ou en couleurs, des photos assez fortes, puissantes.

L'exposition commence par des images du 11 septembre 2001. Les tours en ruine, les pompiers cherchant les victimes.

Pour chaque pays, chaque guerre "présentée" ensuite, des photos de victimes, de paysages décharnés, de ruines, de famille en pleurs...

Pour chaque pays sauf...pour la guerre en Irak. 2 séries de photos illustrent les événements qui s'y déroulent. La première montre des irakiens pilleurs de banque, des brigands, des hommes se saignant eux-mêmes en signe de contestation.
La seconde est un assemblage de photos de soldats américains blessés en train de se faire soigner par une équipe médicale.

James Nachtwey a déclaré à propos de ses photos :
"J’ai été témoin et ces photos sont mon témoignage. Les événements que j’ai enregistrés ne devraient pas être oubliés et surtout pas répétés ».

Témoignage, certes. Mais à prendre avec du recul. La guerre en Irak ne fait-elle que des victimes américaines ? Les irakiens sont-ils tous mauvais ? Le point de vue et l'engagement du photographe dans ces 2 séries est clair, évident. Et j'avoue que je suis restée un peu perplexe...

Le message principal de l'exposition n'était certes pas celui de la légitimité de cette guerre ou pas, mais ce constat a le mérite de remettre les images à leur place : les situations photographiées sont à remettre dans leur contexte, et une photo ne saurait illustrer à elle-seule la complexité d'une guerre.

Si vous voulez en savoir plus sur l'expo et/ou le photographe, vous pouvez CLIQUER ICI.

3 octobre 2010

Des hommes et des dieux

19476857ça y est, je l'ai enfin vu !
J'avais entendu l'histoire de ces moines à la radio en rentrant de mon voyage, et ai appris par la suite qu'un film la retraçait.
Au vu de toutes les critiques très positives, j'ai (enfin) décidé d'aller le voir.

J'avoue que je ne savais malgré tout pas trop à quoi m'attendre. Un monastère, des moines, une guerre. Des religions. Des hypothèses. Le terrain est propice à de nombreuses interprétations, et le film peut vite rentrer dans la propagande.

Mais j'ai été bluffée ! Chaque chose à sa place, un grand respect des différents points de vue, des différents modes de vie. Un équilibre relativement bien maintenu.
Et avec tout ça, une sorte de suspens. On sait déjà plus ou moins comment cela se termine. Mais cela ne m'a pas empêchée de sursauter par moments, d'être surprise par le film, d'être émue, d'être emportée par la sublime musique du Lac des Cygnes...

Un très bon film, un point de vue intéressant sur la cohabitation entre chrétiens et musulmans. A voir !

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 > >>
Publicité